Après, la seconde overdrive est un peu plus courte que la prise directe, donc je peux rester en seconde overdrive jusqu'à 80-90 km/h, après, passage manuel direct en troisième overdrive. C'est si le besoin se fait sentir, côte ou dépassement qu'on peut retombe en troisième (prise directe) en appuyant à fond sur l'accélérateur, ce qui actionne le contact de rétrogradage qui coupe momentanément l'alimentation électrique de l'overdrive.
On peut conserver la prise directe indéfiniment en maintenant le pied sur l’accélérateur, si on relâche, on repasse automatiquement en troisième overdrive.
Le truc rigolo, c'est que tant que le solénoïde de l'overdrive n'est pas enclenché (donc en dessous 40 km/h), y'a pas de frein moteur puisque le mécanisme de l'overdrive comporte un dispositif de roue libre.
On peut également déconnecter manuellement l'overdrive et on se retrouve avec une 3 vitesses classique, avec la troisième en prise directe (pour bénéficier du frein moteur pour descendre de fortes côtes par exemple).
A l'usage, on s'y fait vraiment très bien...


On se demande pourquoi Ford, puis Simca, n'ont pas proposé ce type de transmission, qui était relativement courant aux USA depuis le milieu des années 30, et qui apporte un vrai confort de conduite, tant en économie qu'en performance, et beaucoup moins complexe et encombrant que le Rushmatic.